Présentes à travers le territoire, les prairies sont des milieux ouverts majoritairement composés de plantes herbacées et maintenues ouvertes par l’action de l’homme. Développées le long d’un gradient hydrique, trophique, d’acidité, de salinité mais aussi selon l’épaisseur et la nature du sol, les prairies sont composées de cortèges floristiques spécifiques et diversifiés. Elles peuvent abriter des espèces d’intérêt patrimonial comme c’est le cas pour certaines prairies de domaines endigués parmi lesquelles croît le trèfle pied d’oiseau (Trifolium ornithopodioides). Les prairies sont fortement liées au patrimoine culturel et à l’économie agricole locale. En effet, les pratiques agricoles traditionnelles, telles le pâturage, ou plus récentes comme la fauche mécanisée, peuvent jouer un rôle déterminant dans le maintien et l’évolution de la flore prairiale. Ainsi, une gestion mal pratiquée (surpâturage, époque de fauche trop précoce, etc.) peut avoir des conséquences considérables sur la flore. D’autant plus que les prairies sont soumises à d’autres menaces telles certaines plantes exotiques envahissantes qui tendent à fermer ces milieux.

Au cœur de l’interaction entre l’homme et son environnement cette thématique permet de caractériser et d’identifier les grands types de prairies et modes de gestion rencontrés sur notre territoire, d’accompagner et d’évaluer les expérimentations de gestion mis en place et de communiquer sur ces milieux particuliers à travers des préconisations de gestions adaptées.